L’ANNÉE 2017
2017 débute avec quelques inquiétudes suite au gel terrible subit en avril 2016 : comment nos vignes vont-elles se comporter ?
Après un « vrai » hiver, le printemps est là, et le réveil végétatif est plutôt précoce ( 5 avril ). Le 20 avril, le thermomètre descend jusqu’à - 2°C : encore une fois, nous frôlons la catastrophe, même si certains secteurs ont été moins exposés et donc épargnés. Après ce coup d’arrêt, la pousse est rapide. Le temps reste beau, les précipitations, juste suffisantes. Début juin, la fleur augure d’une récolte généreuse. Apparemment, la vigne a compensé le stress subi au printemps précédent. Début juillet, une période orageuse apporte des quantités d’eau utiles, mais malheureusement réveille le mildiou… Nous faisons ce qu’il faut et l’été se charge de faire évoluer la future récolte dans de belles conditions.
Le 7 septembre, les vendanges commencent. Il se confirme rapidement que l’année est porteuse, autant pour le rouge que pour le blanc : le sucre est présent, sans excès, ce qui ne nous étonne pas. Par contre la surprise vient de la maturité phénolique des pépins et des rafles qui est excellente. Bien heureusement, le travail d’ébourgeonnage puis les travaux en vert ont permis de maintenir les rendements dans leurs limites.
Dès les décuvages, puis à l’élevage, les vins sur fûts se montrent plaisants, ronds et charnus, parés de belles couleurs et d’un fruit gourmand.
Un millésime bienvenu dans nos caves vides ! Nous avons eu si peu de récolte en 2016.
Ce millésimes est à boire dès à présent (bien avant le cru 2015 qui lui, est à garder)